D’abord prévue au mois d’avril 2016, la nouvelle réforme de l’examen théorique du code de la route (ETG) est entrée en application le 2 mai avec de nouvelles mises en situation images et vidéos. Alors que les premiers résultats ont montré une augmentation importante du nombre d’échecs à l’examen, il est temps de faire un état des lieux pour ceux qui vont passer (ou repasser) leur permis avec les dernières informations.
De nouvelles questions plus pragmatiques
Dans l’éventail des nouvelles 1015 questions du code de la route (dont environ 10% de vidéos), une approche faisant appel “au bon sens” des candidats est aujourd’hui privilégiée. Qu’est-ce que ça veut dire ? De nouveaux thèmes sont maintenant abordés comme les l’adaptation de la vitesse aux situations, les nouvelles technologies de conduite (ABS, ESP, régulateur de vitesse), l’écoconduite ou encore les gestes de premiers secours. Rendez-vous compte, cela fait près de 20 ans que les questions n’avaient pas changé !
La liste des nouveaux thèmes du code de la route 2016
- La circulation routière : stationnement,les panneaux, intersections, comment croiser, dépasser et s’arrêter,
- Le conducteur : conduire, défaillances du conducteur,
- Le partage de la route avec les autres usagers,
- Les questions d’environnement, l’écoconduite,
- Les conditions de circulation sur la route de nuit par mauvais temps sur route, autoroute, évocation ses zones dangereuses,
- Les premiers secours : protéger, alerter et secourir,
- S’installer au poste de conduite et quitter son véhicule,
- La mécanique, les équipements, l’entretien et le dépannage,
- La sécurité et l’installation des passagers,
- Les documents administratifs, chargement et passagers, infractions : les notions diverses,
Certains avaient évoqué un code plus dur et un manque de préparation des candidats lors des manifestations du début de l’année. Il faut avouer que les arguments des auto-écoles trouvent un certain écho lorsque l’on voit les premiers résultats des candidats avec le taux de réussite qui chute de 70% à 16,7%.
Résultat immédiat depuis le 10 mai 2016 : certaines question ont purement été retirées (“provisoirement”) quand d’autres ont été reformulées par la Délégation à la sécurité et à la circulation routières (DSCR) afin d’éviter tous les pièges. Des places d’examen ont été rajoutée afin de raccourcir les délais pour les candidats qui avaient échoué au nouvel examen. Ils pourront repasser leur code gratuitement. On ignore encore si et quand ces questions seront réintégrées.
Le code payant
À partir du 1er juin 2016, le passage du code coûtera le prix fixe de 30 euros. Progressivement le passage du code sera confié à des sociétés privées agréées par le Ministère de l’Intérieur comme La Poste ou DEKRA. les réservations pourront se faire en ligne sur Internet. L’objectif affiché est de proposer près de 142 000 places supplémentaires pour passer le code.
Afin de limiter le risque de fraude, le test sera individuel sur ordinateur ou tablette avec un casque audio. Chaque série de questions sera unique et sera différente des autres candidats présentes dans la même pièce et les “surveillants” du centre d’examen n’auront pas les réponses aux questions.
Source des images : Sécurité Routière.
Dans certaines Régions ils nous est encore impossible de choisir nos Prestataires, ni l’heure, ni la Date, ni le Lieu…Par contre les 30 euros sont bien demandés. Si vous ratez votre code on vous demande 90+30 soit 120 euro pour une deuxième présentation. Bravo !!
De plus, le code offre encore des questions mal formulées ou des questions totalement loufoque, j’ai eu la chance de tomber sur ” Combien de Temps dure un éblouissment ? ” c’est du grand n’importe quoi !!! comment peut on savoir ?, j’ai jamais eu à faire à ce genre de question à mon auto-école et la réponse dépend de beaucoup de critères ( L’age du conducteur, l’état de ses yeux, le type d’éblouissement ( Soleil, feux de route ) )
Un taux de réussite divisé par 4 : ce n’est pas sérieux de la part de l’administration, qui se moque de l’usager.
Ça mérite la démission du secrétaire d’état au transport, qui rempli bien mal sa fonction.