Le décret du 2 juillet 2015 intitulé “Partage de la Voirie – Plan d’action pour les mobilités actives” vise à développer la marche et le vélo jugés très importants pour la qualité de vie, la sécurité routière et la qualité de vie. Nous avions vu que désormais les cyclistes avaient le droit de rouler plus au centre pour éviter les portières d’automobiles en ville. Aujourd’hui, nous allons parlé d’une nouvel aménagement en ville : la chaussée à voie centrale banalisée (CVCB).
Qu’est ce la CVCB ?
Déjà utilisée dans plusieurs pays d’Europe et quelque communes en France, la CVCB est une solution pragmatique pour donner rapidement un espace protégé de circulation aux cyclistes sans réduire de manière trop importante l’espace alloué aux voitures.
Il s’agit dans une rue à double-sens pas assez large pour permettre en même temps deux voies de circulation et des aménagements cyclables, de matérialiser la présence des cyclistes par des lignes discontinues en pointillés de chaque coté de la route. Les automobilistes à l’occasion de croiser un autre véhicule doivent ralentir et peuvent emprunter à cette occasion partiellement ou en totalité la rive droite dédiée aux cyclistes. Si cet aménagement n’est pas parfait, il permet d’imprimer la présence des cyclistes dans l’esprit des automobilistes.
Résultats positifs à Nantes
Une étude des effets de la chaussée à voie centrale banalisée a été réalisée dans la ville de Nantes en 2013. Globalement, le résultat est positif avec une modification sensible des comportements des automobilistes vis-à-vis des vélos notamment à proximité des écoles. La modification comportementale semble être plus importante par rapport à la même situation sans CVCB.
Le dispositif pourra être amélioré avec des voies cyclables de couleurs différentes, la mise en place d’écluses pour agir sur la vitesse et enfin communiquer pour se prémunir des stationnements intempestifs sur les zones protégées.
Ce genre d’aménagement est quand même dangereux pour les vélos. A force de vouloir séparer ou “sécuriser” les vélos on a oublie l’essentiel : apprendre à rouler en vélo. Et vous savez quoi ça m’a sauvé la vie 2 fois face à des cons qui utilisent cet aménagement dangereux.
D’ailleurs pas à un autre endroit que celui sur la photo. (ndlr Rue de l’Ouche Quinet – Saint Sébastien sur Loire).
ET quand je dis sur la photo c’est le bateau du passage piéton à gauche qui m’a permis de sauter sur le trottoir pour éviter de me faire écraser parceque cette photo est prise en plein milieu d’un virage.
Il faut quand même mettre les mots dessus : On matérialise un emplacement “privilégié vélo” que les voiture on le droit d’emprunter ou pas d’ailleurs (c’est la surprise).
Résultat :
– au début la voiture respecte reste derrière le vélo et attend son tour .
– ensuite avec l’habitude et quand ça fait 4 m de large comme sur la photo, le coup d’après le mec se dit “eh, l’autre en face va bien se rabattre pour me laisser”. Devinez quoi ? Non, l’autre en face ne se rabat pas ! “A bah oui mais ya un vélo à ma droite, je fais comment ? J’abîme ma voiture avec l’autre en face ou je me rabat sur le vélo ?” je vous laisse deviner.
Tout ça pour dire que cet aménagement est un compromis de plus : on le met quand on a pas assez large pour mettre des bandes cyclables réglementaires.
Donc on fait un compromis, on va chercher un aménagement au Québec en se disant que ça va marcher en France et comme on aime bien jouer avec la Réglementation routière on va marquer en T2 3U (spécifique hors agglomération) et au lieu d’un T3 5U comme ça on perd l’automobiliste. Le temps qu’il se décide ce qu’il a le droit de faire ou pas, on compte les morts et les blessés à la fin de la période de test pour voir si c’est recevable.
Alors simplement si vous voulez du vélo en sécurité dans cette rue de l’Ouche Quinet : simple vous la passez en sens unique, vous avez 2 bandes cyclables et la c’est un vrai choix pour les cyclistes. Sinon apprenez à rouler en vélo avant de vous sentir en sécurité sur les CVCB.
Ou comment punir encore un peu plus les détenteurs d’ Auto , vivement la retraite je n’aur Plus à faire 50 km dans ses conditions, à moins que je ma retrouver au chômage , pour faire plaisir à nos élus « ecolo «