L’alcool au volant représente une des causes principales de la mortalité routière. On estime que près de 27% des morts sur la route entre 25 et 44 ans avaient trop bu. Globalement l’alcool est impliqué dans près de 30% des accidents mortels directement ou indirectement. Si les français de manière générale sont bien au courant des effets néfastes de l’alcoolémie sur les réflexes et la vigilence, de nombreuses idées reçues tournent autour de la manière d’évacuer rapidement l’alcool ou encore d’en supporter les effets. Voici un petit florilège des grandes légendes.
Les hommes tiendraient mieux l’alcool que les femmes
Relativement faux. L’alcoolémie est en effet différente chez les hommes et les femmes mais de façon marginale (coefficient de 0,7 contre 0,6 dans le calcul de l’approximation du taux d’alcool dans le sang). Par contre, les faits et les statistiques sont assez tenaces, près de 95% des accidents mortels impliquant des états alcooliques sont imputables à des hommes. Désolé messieurs.
En revanche, la corpulence a une importance beaucoup plus importante, les femmes ont une masse corporelle en moyenne inférieure à celle des hommes. C’est surement ce qui explique de manière pertinente cette différence d’appréciation dans l’opinion.
Diluer l’alcool pour un taux d’alcoolémie moins élevé
Faux encore. Même dilué avec un glaçon, de l’eau ou du jus de fruits, la quantité d’alcool ingérée reste la même. Ce principe s’applique d’ailleurs au type d’alcool que vous buvez. Une petite quantité d’alcool fort ou un grand verre de vin, pour une même quantité d’alcool, le taux dans le sang restera le même. Ce qui compte c’est la quantité d’alcool pur que vous absorbez, non la dilution ou le type d’alcool.
Café, aspirine, boire de l’eau, les astuces qui n’en sont pas
Faire passer plus rapidement les effets de l’alcool avec des petites astuces et des remèdes ? Ça ne marche pas. Pire, cela peut être dangereux. Le café peut vous masquer les effets de l’alcool, vous vous sentez prêt à conduire alors que vous dépassez largement la limite de 0,5g/L de sang (0,2g/l pour les jeunes conducteurs depuis cette année).
L’aspirine quant à lui ne changera rien à votre état, ni à votre taux d’alcoolémie, il fluidifiera juste votre sang, vous saignerez juste plus facilement et ce n’est pas l’idéal en cas d’accident de la route. Boire de l’eau ? C’est bien, vous devriez le faire plus souvent, c’est bon pour vos reins et donc votre santé, mais cela ne changera rien à votre taux d’alcoolémie.
Tenir l’alcool mieux que les autres
Combien de fois à l’occasion des sessions de stages de récupération de points on peut entendre des gens qui prétendent savoir quand ils sont aptes à conduire. Ils disent ne pas sentir les effets d’alcool avant 1g/L de sang… Cela fait parti des grandes idées reçues que les animateurs de la sécurité routière doivent démonter très souvent. Ce n’est pas parce que vous ne ressentez pas les effets de l’alcool que vous êtes apte à conduire. Il n’y a rien de plus dangereux que les certitudes et la sensation d’invincibilité. Ce principe est valable à chaque instant sur la route.
Le temps pour évacuer l’alcool
Seul le temps peut permettre évacuer l’alcool. Là encore, une nuit de sommeil peut parfois ne pas être suffisante. Un repas ne réduit pas le temps pour évacuer l’alcool, il peut même le rallonger. Un repas modifie par contre l’intensité du pic du taux d’alcoolémie. On estime que l’organisme élimine en moyenne 0,15g/l de sang d’alcool par heure. Pour 0,6g/l il faudra donc en moyenne 4 à 5 heure pour l’organisme pour évacuer l’alcool.
Certains mettront plus de temps à évacuer l’alcool à cause de problèmes au foie ou encore par manque de l’enzyme acétaldéhyde déshydrogénase.
Enfin, on rappelle que l’alcoolémie est une infraction grave au code de la route. Elle entraîne la perte de 6 points et une amende pouvant aller jusqu’à 4500€. Le mieux, on ne le répétera jamais assez, est de ne pas boire avant de prendre le volant. Pas de questions à se poser comme çà.
La courbe d’alcoolémie n’ a pas de sens car elle est tronquée de certains éléments. La prévention marche quand les message sont clairs et compréhensibles pas tous et surtout vérifiables. Dans le cas de la courbe il y a comparaison de carotte et de chou! ce sont deux légumes mais pas de la même famille!!! Alors comparons ce qui est comparable et surtout mettons toutes les données car si l’alcool met plus de temps à s’éliminer avec une prise de repas c’est que pendant celui ci IL Y A DES PRISES D’ALCOOL ce squi n’est pas dans la courbe à jeun.
je viens de récupérer mes six points perdus lors d un contrôle il y a 3 ans j avais 0.6 au lieu de 0.5 en plus mon fils était a coté de moi la honte !
du coup je ne prend plus d alcool cela fait trois ans peur de commettre l irréparable
Du coup je serai pour une conduite a taux zero
Un endormissement au volant …. chez un “homme alcoolisé’ sera systematiquement comptabilisé en accident sous emprise alcoolique. S’il est vrai que l’alcool joue de manière importante sur la Fatigue, la cause n’est pas la meme. Et ceci est vrai pour toutes les causes annexes…. un reglage de la radio à bord …..si vou s etes alcoolisé, sera classé accident sous emprise alcoolique… Evidemment que l’on peut tout faire dire à des données fausses.
Pour Rappel en 1945, les abus d’alcool étaient consideré à partir de 1,4 g. Dans les années 80, à 0,8 ….
Maintenant à 0,5 g…..
Et si un quelconque inspecteur ou legislateur ne fait pas la difference pour 1 g consommé entre deux personnes dont une boit tous les jours 1 litre de Vin et celui qui ne boit jamais, vous pouvez dire que c’est un imbécile. Tout comme “boire et manger” ou boire à jeun.