C’est une question classique que l’on peut retrouver notamment à l’examen du code de la route. Quelles sont les principales différences entre les phares de position, de croisement et de routes ? Dans quels cas doit-on les utiliser ? Quels sont les risques de mettre ses feux de brouillard quand ce n’est pas adapté ? Aujourd’hui, de nombreux dispositifs en option permettent de mettre automatiquement “vos phares”, il convient néanmoins de bien connaître la législation en vigueur.
Les feux de position ou “veilleuses”
Les feux de position encore appelés “veilleuses” sont le niveau minimum d’intensité des phares que l’on peut retrouver. Leur principe est d’être tout simplement mieux vu vis à vis des autres. En revanche, ils ne servent en aucun cas à éclairer. En ville lorsque les conditions d’éclairages sont satisfaisantes, ils peuvent se substituer aux feux de croisement même par temps de pluie.
Les feux de croisement ou “codes”
C’est le deuxième niveau de phare en terme d’intensité. Les feux de croisement ou “codes” comme on les appelle vulgairement permettent de mieux voir la nuit ou dans les conditions d’obscurité et d’être vu sans éblouir les autres conducteurs. C’est à dire quand la visibilité parfaite à 150m n’est plus garantie. Il est à noter que depuis le 1er Janvier 2014, l’utilisation des feux de croisement est obligatoire en Suisse même en plein jour (peuvent être remplacés par des feux diurnes qui sont souvent moins agressifs car ce sont des LED). L’oubli d’éclairer ses phares est sanctionné par une amende forfaitaire de 135€ ainsi qu’un retrait de 4 points, voire même une suspension de permis.
Les feux de routes, “phares” ou “pleins phares”
L’utilisation des feux de routes encore appelés “pleins phares” permettent de voir jusqu’à 100m la nuit. Il est par contre impératif de repasser en feux de croisement dés que l’on croise un autre véhicule. Si on éblouit (c’est notion de gêne qui est retenue) le conducteur d’en face, la sanction prévue est une amende de 135€ et la perte de 4 points sur le permis à points. Les appels de phares sont une autre question que Me. Changeur a déjà abordé sur le blog.
Les feux de brouillard avant
Les feux de brouillard avant s’utilisent en complément ou à la place des feux de croisement, en cas de pluie, de neige ou de brouillard.
Les feux de brouillard arrière
Les feux de brouillard arrière à la différence des feux avant ne peuvent être utilisés par temps de pluie car ils sont trop lumineux et pourraient éblouir les véhicules derrière. Une gêne occasionnée par une mauvaise utilisation des feux de brouillard pourra être sanctionnée par une amende forfaitaire de 135€.
Voir quand mettre les phares anti-brouillards.
Amende pour un éclairage défectueux ou manquant
Une amende de 68 € pour un feu ou élément de signalisation manquant, grillé ou cassé est prévue par la loi. L’oubli et l’usage abusif sont donc plus sanctionné que le défaut technique.
Pour les motos et les cyclomoteurs
L’allumage des feux de jour comme de nuit est obligatoire pour les motos de plus de 125cm3 depuis le 1er janvier 1965 et pour les autres qui le sont depuis le 1er janvier 1988. Les cyclomoteurs quant à eux doivent tous allumer les feux de jour comme de nuit depuis le 1er janvier 2004. Le non-respect de ces règles pour les deux roues motorisés est sanctionné en théorie d’une amende de 35€.
Mise à jour janvier 2018 : Le CISR du 9 janvier 2018 prévoit, pour le courant de l’année 2018, d’autoriser l’allumage de jour, en dehors des périodes de faible visibilité et hors
agglomération, des feux de brouillard pour les motocyclistes.
Crédit photo : Julien Neuville et Mathieu Bonnevie.
j aime cette page car ça m a appri bcp de chose. merci!
encore beaucoup trop de motards allument volontairement leurs tout grands phares au lieu des phares de croisement. Cela ébloui les voitures venant en face. C’est ridicule et dangereux.
encore trop de motards roulent en dépassement au-delà des lignes blanches continues au sol ou petites lignes discontinues au sol . En fait ils roulent à contre sens sur la partie gauche de la route à deux bandes.
Trop de motards roulent comme des fous et pensent avoir tous les droits de dépassement de la vitesse autorisée.
Trop de motards se permettent pas mal de fautes de conduite en bravant les signaux routiers.
Trop de motards font du bruit sur les routes, dépassant ainsi un max de décibels. Trop de motards pensent que dans les villages, ils ont droits de faire des essais de réglage partout. Attention, des règlements de police interdisent ce genre de pratique.
Trop de motards font des dépassements en double file en effrayant les automobilistes. Ce procédé n’est faisable qu’en roulant lentement (pas plus de 20 km par heure que la voiture qu’ils dépassent!). L’automobiliste est attentif à sa route et plus encore dans des files continues. Ils ne s’attendent pas à se faire dangereusement frôler par des motocyclistes “équilibristes” qui n’ont pas même suffisamment de place pour dépasser!!!